Beaucoup pensent à concentrer leurs efforts sur l’endiguement du moindre signe de mouvement ou sur la vitesse d’exécution, mais peu considèrent le geste lui-même.

Celui qui apprend à détecter les mouvements d’autrui connait naturellement les signes à surveiller. 

L’avancement d’un pratiquant dans son apprentissage se mesure par son désintéressement des mouvements exagérés à la vue des autres.

Il ne s’intéresse plus à ce qui saute aux yeux, mais davantage à ce qui est naturel, ce qui ne se voit pas; à la façon d’exécuter plutôt qu’à l’apparence finale.

Si les mouvements de la nature se constituent des spirales et vortex, ils doivent s’inscrire dans la structure des arts martiaux internes et s’expriment en forme hélicoïdale. 

Cela permet de s’incorporer dans le rythme de l’univers afin que l’adversaire parte en « vrille ». 

Ce stage exceptionnel s’est articulé autour d’un principe incontournable pour comprendre la nature de la vrille :

 « inversion des points proximal et distal ». 

Un sujet dont personne ne parle. Pourtant l’enjeu est crucial pour retourner la force de l’adversaire contre lui-même sans heurt ni encombre.