Ce savoir-faire qui apporte une grande valeur ajoutée aux pratiquants à capital physique limité leur permettant de progresser jusqu’à l’âge avancé, reste tout de même une expertise très rare à trouver dans le monde moderne des arts martiaux.

Vous aurez beau chercher à adopter un style de pratique ou une discipline diligenté par cette voie de la souplesse, il est bien difficile d’améliorer la qualité de votre approche à autrui, au point de vivre une véritable transformation.

Si effectivement votre pratique vise à éviter l’attaque frontale pour contrôler un adversaire plus fort, sans opposition de force, il faut apprendre à faire le distinguo impérativement entre “sans faire usage de la force” et “utilisation de la force à minima”.

La voie de la souplesse est de nature à induire l’adversaire en erreur sur sa position, son appui, son anticipation en imprimant sur lui une force à dose homéopathique pour qu’il coure à sa perte.

Le facteur déterminant : la pesanteur.

Le corps est un ensemble de matières malléables à redressement automatique

Figurez-vous que vous êtes en train de tenir une grosse moto lourde avec une main. Si vous la mettez bien droite en cherchant son équilibre, vous pouvez la tenir avec un seul doigt, car elle ne “pèse” rien. Si elle est bien sur son point d’équilibre, vous pouvez même la lâcher pendant quelques secondes. Elle ne tombera pas.

Ce qui caractérise la sensation de légèreté (l’absence apparente de pesanteur), s’apparente à cet état.

La capacité à aligner tous les segments de votre corps de façon à trouver l’endroit le plus sensible, le point de non-basculement (l’aplomb du centre de gravité), vous fait oublier la lourdeur du corps.

Bien qu’un objet comme la moto ne soit stable que dans les limites de sa zone d’appui, le corps humain est un ensemble de matières malléables à redressement automatique.

S’il est amené sur un point de non-équilibre, il se remettra systématiquement à basculer par compensation jusqu’à ce qu’il atteigne sa position d’équilibre stable.

Lorsque le rapport de force ne joue pas en votre faveur, il est difficile de faire basculer quelqu’un au point d’entraîner sa chute.

Les génies des arts martiaux d’antan découvrirent qu’une conjonction harmonieuse de forces stimulatrices ou inhibitrices appliquées à minima sur le corps d’adversaire, venant rompre le cours régulier de ses mouvements compensatoires, y entrainait brutalement les fluctuations chaotiques.

Le maximum d’efficacité avec le minimum d’énergie

Il n’y a aucune technique appelée, “Utiliser la force de l’adversaire”.
C’est l’ensemble des étapes, de leurs maitrises permettant de faire les vases communicants.

Il ne s’agit d’ajouter à la poussée adverse sa propre tirée ou inversement, ni esquiver de façon fluide. C’est une méthodologie qui consiste à désamorcer la défense naturelle corporelle et psychologique de l’opposant (une manœuvre indispensable pour réaliser le fajin).

A ma connaissance, les arts martiaux internes (Taiji Quan, Xingyi Quan et Bagua Zhang), en passant par les arts anciens japonais tels que les jujitsu, aïkido ou karaté, sans citer de diverses autres disciplines traditionnelles, plaçaient ce principe dans leurs conceptions originelles de combat (donc non-sportif) et transmettaient leurs savoir-faire sous forme d’enchaînement codifié (kata, forme, taolu, etc.) ou de combat arrangé à deux.

Si beaucoup de leurs techniques deviennent caduques, inefficaces, dénuées de sens aux yeux des pratiquants modernes, c’est parce que le monde a perdu le fil rouge de l’enseignement originel face à la quête de force physique apparente de plus en plus valorisée aujourd’hui.

Une véritable clé de voûte pour l’ensemble du processus de manœuvre

Percer des secrets, c’est quelque chose à la fois de nouveau et de familier : nouveau par l’angle de vue et la manière de traiter, familier par les outils d’apprentissage déjà connus.

Ce pack vous offre la pièce manquante du puzzle à votre apprentissage, l’ensemble des étapes cachées de l’entraînement.

Tous les processus détaillés, zoomé et étirés dans ces 4 vidéos, une fois intégrés et embarqués dans votre « architecture » se jouent en une fraction de seconde dans vos mouvements et restent indéchiffrables à l’œil non expérimenté.

C’est une véritable clé de voûte pour l’ensemble du processus de manœuvre physique, mental et énergétique qui changera radicalement votre vie de pratique.

Bien entendu, ce n’est pas pour tout le monde. La méthode ne fera pas le boulot à votre place. Il n’y a pas de miracle. Il faut travailler.

Si votre travail est de qualité, vous dénicherez toutes les étapes de base à suivre que l’on préférerait garder enfouies.

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