Vous avez pour habitude de dire que “le Taichi Chuan est une méditation en mouvement où l’on apprend à diriger l’énergie, une discipline réalisée dans l’harmonie de la rondeur et de la sérénité.”
En revanche, lorsque vous passez à l’étape martiale, appliquer une technique devient souvent acharnement unilatéral.
Votre conscience de soi globale est, dans ce cas, absente.
Une chose qui est souvent négligée,
c’est que la qualité du savoir-faire dépend du savoir-être enrichi par la prise de conscience de votre schéma corporel et mental.
C’est pour cultiver cette faculté que le Taichi Chuan est fondé sur la pratique de mouvements fluides et souples.
Mais, dire qu’il se pratique dans la lenteur, je ne suis pas d’accord.
Beaucoup répètent comme une litanie que, dans la lenteur, on est plus conscient des mouvements de son corps.
C’est faux.
C’est dans la douceur que l’on est vraiment conscient des mouvements de son corps.
J’ai l’air de chipoter avec les mots, mais sans cette distinction, vous n’irez jamais loin.
Que diriez-vous à quelqu’un qui est un peu fruste ?
“Fais lentement” ?
Non
“Fais doucement !”
N’est-ce pas ?
Voilà.
C’est dans la douceur que tout le travail devrait se faire.
Attention, “doucement” n’est pas forcément “lentement”, ni “gentiment”.
(Pour en savoir plus, lire “10 Trucs & astuces pour mieux comprendre les arts martiaux internes” – “4. Lentement, rapidement et doucement”)
Le savoir-être est une compétence tout à fait mesurable, peut être développé par l’entraînement minutieusement guidé par votre maître.
A travers des enchaînements, combats arrangés, poussées des mains, et divers exercices à faire seul ou à deux,
vous vérifiez DOUCEMENT les chaines posturales, la respiration, la détente, les assises, la portée de la conscience, les chemins d’énergie (Qi) et de force (jing), etc.,
afin d’acquérir votre véritable savoir-être qui sera le garant de votre savoir-faire.
[speech_bubble type=”fb” subtype=”R2″ icon=”3.gif” name=””] Pour faire à main levée, il ne faut pas faire au pied levé. [/speech_bubble]
Apprendre à savoir être, c’est apprendre à se sentir bien également (d’où l’effet bénéfique sur la santé).
Si vous arrivez à exprimer votre bien-être et à le faire partager à votre adversaire en amplifiant cette sensation chez lui, il se sentira tellement bien qu’un moindre changement provoqué peut le chambouler.
C’est ce que j’appelle “mettre l’adversaire sur le pic”.
Après l’avoir mis sur le pic, il faut ensuite couper son énergie vitale.
Par où ?
Par le socle du corps.
[ Casser le socle démo ]
Le travail sur le bien-être libère l’énergie d’une personne en lui révélant au passage ses potentialités ignorées.
L’exercice simple présenté ci-dessous permet de vous en rendre compte.
[usrlist Technicité:3.5 Difficulté:3.5 Confidentialité:4 Professionnalité:4] |
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[ Casser le socle du corps explication ] (Durée : 03:57)
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